En effet, il comptait fermement sur ce bref séjour diplomatique pour être le premier chef d'Etat à rencontrer, pour la première fois depuis son élection à la Présidence des Etats-Unis, Barack Obama — " mon copain ", comme il l'appelle.
Le Canard Enchaîné de cette semaine : " son pote " l'aurait… snobé, purement et simplement ! Nicolas Sarkozy aurait eu beau faire des pieds et des mains pour rencontrer son futur homologue (son investiture aura lieu le 20 janvier 2009, l'Inauguration Day) à Chicago, fief du sénateur de l'Illinois, ce dernier " n'a pas donné suite ".
" Du coup, poursuit Le Canard Enchaîné, Sarko — qui voulait être le premier chef d'Etat à le rencontrer — a dû se contenter d'un rendez-vous à New York avec Timothy Geither, le président de la Réserve fédérale de New York, que la rumeur donne comme possible secrétaire au Trésor dans la future administration ."
Il a également évacué sa frustration en faisant un petit jogging dominical conjugal , après avoir rejoint sa Carlita à New York. Cette dernière devait être tout aussi déçue, elle qui a profité des activités de son mari pour déclarer, en parallèle, que la France était " ravie de l'élection de Barack Obama ". C'est original, ça, comme déclaration ; ça valait la peine de l'ouvrir, même sans chanter. Rassurez-vous, Carla la consensuelle a également eu un mot pour George W. Bush , précisant que son époux et lui " s'entendent bien ". Merci, Carlita ; ce sera tout pour aujourd'hui.
Si Obama n'a pas daigné rencontrer le président français (le courant semblait pourtant bien passé lors de sa visite à Paris en juillet dernier), gageons qu'il n'aura pas loupé le passage de sa chanteuse d'épouse Carla Bruni sur les principales chaînes de télé américaines ! Il fallait demander à Carla de composer un hymne pour la victoire du candidat démocrate : il n'aurait pu refuser de recevoir le couple présidentiel sans risquer un grave incident diplomatique… "