dimanche 22 février 2009
vendredi 28 novembre 2008
dimanche 23 novembre 2008
Un déçu du Sarkozysme
Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance,
en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France,
de l’Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ;
mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.
L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.
Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte
et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé .
Victor HUGO
" Napoléon, le petit " - Actes Sud
jeudi 20 novembre 2008
Sarkozy, snobé par "son copain" Obama
En effet, il comptait fermement sur ce bref séjour diplomatique pour être le premier chef d'Etat à rencontrer, pour la première fois depuis son élection à la Présidence des Etats-Unis, Barack Obama — " mon copain ", comme il l'appelle.
Le Canard Enchaîné de cette semaine : " son pote " l'aurait… snobé, purement et simplement ! Nicolas Sarkozy aurait eu beau faire des pieds et des mains pour rencontrer son futur homologue (son investiture aura lieu le 20 janvier 2009, l'Inauguration Day) à Chicago, fief du sénateur de l'Illinois, ce dernier " n'a pas donné suite ".
" Du coup, poursuit Le Canard Enchaîné, Sarko — qui voulait être le premier chef d'Etat à le rencontrer — a dû se contenter d'un rendez-vous à New York avec Timothy Geither, le président de la Réserve fédérale de New York, que la rumeur donne comme possible secrétaire au Trésor dans la future administration ."
Il a également évacué sa frustration en faisant un petit jogging dominical conjugal , après avoir rejoint sa Carlita à New York. Cette dernière devait être tout aussi déçue, elle qui a profité des activités de son mari pour déclarer, en parallèle, que la France était " ravie de l'élection de Barack Obama ". C'est original, ça, comme déclaration ; ça valait la peine de l'ouvrir, même sans chanter. Rassurez-vous, Carla la consensuelle a également eu un mot pour George W. Bush , précisant que son époux et lui " s'entendent bien ". Merci, Carlita ; ce sera tout pour aujourd'hui.
Si Obama n'a pas daigné rencontrer le président français (le courant semblait pourtant bien passé lors de sa visite à Paris en juillet dernier), gageons qu'il n'aura pas loupé le passage de sa chanteuse d'épouse Carla Bruni sur les principales chaînes de télé américaines ! Il fallait demander à Carla de composer un hymne pour la victoire du candidat démocrate : il n'aurait pu refuser de recevoir le couple présidentiel sans risquer un grave incident diplomatique… "